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La Naissance de Vénus

Vénus, déesse de la beauté et de l’amour

Inspiration privilégiée des compositeurs baroques français qui n’ont cessé de mettre en musique son mythe, parmi lesquels Jean-Baptiste Lully et Pascal Collasse, mais également Marc-Antoine Charpentier, André Campra, Henri Desmarets, Nicolas Bernier ou encore Antoine Légat de Furcy, Vénus, déesse de la beauté et de l’amour, est héritière de l’Aphrodite grecque, fille d’Ouranos née de la mer d’après La Théogonie d’Hésiode. Elle est souvent représentée nue, accompagnée d’une colombe ou d’autres animaux, et ses attributs les plus courants sont la rose, le myrte et la pomme.

« De cette écume une fille se forma, qui toucha d’abord à Cythère la divine, d’où elle fut ensuite à Chypre qu’entourent les flots ; et c’est là que prit terre la belle et vénérée déesse qui faisait autour d’elle, sous ses pieds légers, croître le gazon et que les dieux aussi bien que les hommes appellent Aphrodite, pour s’être formée d’une écume, ou encore Cythérée, pour avoir abordé à Cythèrè. Amour et le beau Désir, sans tarder, lui firent cortège, dès qu’elle fut née et se fut mise en route vers les dieux. Et, du premier jour, son privilège à elle, le lot qui est le sien, aussi bien parmi les hommes que parmi les Immortels, ce sont les babils de fillettes, les sourires, les piperies ; c’est le plaisir suave, la tendresse et la douceur. »

Hésiode, La Théogonie, traduit par Paul Mazon (Paris, Les Belles Lettres).

Jean-Baptiste Lully Lithogr. de Ducarme ; d’après Ad. Midy
Jean-Baptiste Lully (1632-1687), maître du ballet de cour

Le célèbre compositeur florentin arrive en France à l’âge de 14 ans comme garçon de chambre de la Grande Mademoiselle, la duchesse de Montpensier, pour dialoguer avec elle en italien. Surnommé rapidement le « grand baladin », il danse pour la première fois avec le jeune Louis XIV dans le Ballet royal de la Nuit en 1653, et devient la même année compositeur de la musique instrumentale à la cour, où il « s’impose peu à peu dans les ballets comme le meilleur auteur de musique instrumentale et vocale », selon Herbert Schneider. En 1661, il est nommé surintendant de la musique du roi et obtient la naturalisation française. Après de nombreux succès tels que le Ballet des saisons en 1661, le Ballet des Arts en 1663 ou Les Amours déguisés en 1664, il compose le Ballet royal pour la naissance de Vénus en 1665, à 33 ans, huit ans avant de composer Cadmus et Hermione, la première tragédie en musique.

Le genre du ballet de cour

Spectacle né à la fin du xvie siècle, qui connaît son apogée durant le règne de Louis XIV, le ballet de cour allie poésie, danse et musique vocale et instrumentale. Il est constitué de plusieurs entrées reliées par une action plus ou moins cohérente ; et est destiné à servir la magnificence royale, mettant en scène le roi et les membres de la cour eux-mêmes (accompagnés parfois par des baladins, « danseurs de profession qui dansent à gages et pour de l’argent » selon Furetière en 1690).

Jusqu’à l’avènement de Lully, plusieurs compositeurs se partagent la création de la musique ; tandis que les poètes écrivent les récits, qui seront chantés, et les vers, uniquement imprimés dans le livret, qui tissent un lien entre le rôle et la personnalité de son interprète.

Le ballet tombe rapidement en désuétude lorsque le Roi Soleil renonce à danser sur scène, en 1670 ; il est remplacé par un nouveau genre français majeur jusqu’à la fin du xviiie siècle, la tragédie en musique.

Partition chorégraphique d'un ballet de danse
Louis XIV et la « belle dance »

Discipline faisant partie de l’éducation aristocratique au xviie siècle, la danse est enseignée à Louis XIV dès son enfance. Il bénéficie des leçons des maîtres à danser les plus réputés, notamment Henri Prévost puis Pierre Beauchamp (également danseur, chorégraphe et inventeur de la notation chorégraphique). Danseur passionné, le monarque se produit en public très tôt, dans le Ballet de Cassandre, le Ballet des fêtes de Bacchus (1651), puis surtout dans le Ballet de la nuit (1653), dans lequel il incarne le célèbre rôle du soleil levant, symbole de son pouvoir absolu.

Durant son règne, les ballets prennent une importance considérable et deviennent des cérémonies d’adulation du roi, mettant en scène aristocrates et danseurs professionnels au milieu de scénographies de plus en plus ambitieuses et prodigieuses (machines, décors à larges perspectives, etc.)

L’année même de sa prise de pouvoir personnelle en 1661, il fonde l’Académie royale de danse – sa première création académique, deux ans avant celle des inscriptions et belles-lettres, cinq ans avant celle des sciences, et huit ans avant celle de musique – qui instaure les bases de la danse que l’on appelle aujourd’hui classique. De son premier rôle sur scène à l’âge de 12 ans, jusqu’à Neptune et le Soleil-Apollon dans Les Amants magnifiques en 1670, Louis XIV se met en scène dans plus de 25 ballets jusqu’à ses 32 ans et incarne notamment en 1665 dans le Ballet royal de la naissance de Vénus le rôle d’Alexandre, retrouvant à ses côtés sa belle-sœur Henriette d’Angleterre, qui semble être l’une de ses partenaires de danse privilégiées.

Ballet royal de la naissance de Vénus

« L’année suivante [1665], on fit un Balet Poétique pour le mariage de feu Monsieur, avec Madame Henriette d’Angleterre ; & attendu qu’elle avoit passé la mer pour venir en France, le sujet fut la naissance de Venus, par rapport à l’arrivée de cette Princesse. »

Jacques Bonnet et Pierre Michon Bourdelot, Histoire générale de la danse sacrée et profane ; ses progrès et ses révolutions, depuis son origine jusqu’à présent, 1724, p. 98.

Ballet à douze entrées en deux parties, LWV 27, sur un livret de l’écrivain Isaac de Benserade (1613-1691), le Ballet royal de la naissance de Vénus est créé le 26 janvier 1665, au Palais-Royal, chez Madame, l’épouse de Philippe d’Orléans, qui incarne le rôle-titre.

Il met en scène de nombreux dieux, hommes et allégories qui, tour à tour, se réjouissent de la naissance de Vénus, dont la puissance passe jusqu’aux enfers, le divertissement s’achevant par un concert d’Orphée et la danse des ombres qui emportent Eurydice.

Lully fait encore appel deux collaborateurs pour la musique : Louis de Mollier pour les bourrées, et Michel Lambert – dont il épouse la fille, Madeleine Lambert, en 1662 – pour l’air des trois Grâces « Admirons notre jeune et charmante déesse » qui introduit la seconde partie ; et l’émouvante plainte d’Ariane (ou du moins son double, c’est-à-dire sa reprise ornementée) « Rochers vous êtes sourds », interprétée en 1665 par la célèbre chanteuse Mademoiselle Hilaire. Toutefois, le surintendant déploie déjà son talent et son inventivité dans le reste de l’œuvre, de son ouverture à la française majestueuse aux enchaînements des danses, du chant et du chœur galant, en hommage à Madame, « Quelle gloire pour la mer ».

 

Un ballet beau par excellence,
Où règne la magnificence,
Tout pompeux et tout éclatant,
Mais que je n’ai pas vu pourtant,
Se danse trois fois la semaine,
Non chez le roi, ni chez la reine,
Mais dans ce noble et charmant lieu,
Digne séjour d’un demi-dieu,
Jadis construit par un grand homme,
Et que Palais-Royal on nomme.

Jean Loret, La Muse historique, lettre du 31 janvier 1665

Portrait de la reine Henrietta Maria, en tant que Sainte Catherine par Anthony van Dyck.
Portrait d’Isaac de Bensserade par Gerad Edelinck
Argument du ballet

D’après le livret original édité par Robert Ballard (Paris, 1665)

Première partie
Elle contient la naissance de Vénus, et ce qui s’y passe : Neptune et Thétis en font le récit. Les tritons annoncent la venue de la déesse.
Elle sort de la mer sur un trône de nacre environnée de néréides ; et peu après est enlevée au ciel par Phosphore et les Heures (première entrée).
Les dieux marins et les déesses marines (Glaucus, Palémon, Protée, Leucothoé, Cymodocée et Lycoris) se pressent de la voir (deuxième entrée).
Les Vents arrivent au bruit : Éole qui craint les désordres qu’ils ont coutume de faire, les enferme dans leur caverne (troisième entrée).
Castor et Pollux assurent qu’en faveur de cette naissance la navigation sera désormais heureuse. Des capitaines de navire, des marchands et des matelots se réjouissent à leur vue (quatrième entrée).
Les Zéphyrs qui avaient quitté les autres vents pour porter sur terre cette heureuse nouvelle en font la première part au Printemps, aux Jeux, et aux Ris ; et tous ensemble se dévouent à cette nouvelle divinité (cinquième entrée).
Flore et Palès avec une troupe de bergers et de bergères promettent de ne recevoir jamais d’autres lois que les siennes (sixième entrée).

 

Seconde partie
Les Grâces en font le récit et annoncent que la puissance de Vénus s’étend par tout ce qu’il y a de plus grand dans l’univers.
La passion que Jupiter conçoit pour Europe en sert de preuve. Ce dieu changé en taureau, trouvant sur le bord de la mer cette nymphe qui le divertit avec ses compagnes, l’enlève (première entrée).
Apollon et Bacchus ne ressentent pas moins les traits de la déesse et de son fils que Jupiter. Le premier poursuit Daphné dont il est éperdument amoureux, elle est changée en laurier, il en témoigne ses regrets (deuxième entrée).
L’autre trouve Ariane dans l’île de Naxos, ou Thésée l’avait abandonnée, et se marie avec elle (troisième entrée).
Et comme les plus grands hommes ne rendent pas moins de respect à cette souveraine du monde, des sacrificateurs et des philosophes lui font une offrande de fleurs et d’encens dans son temple de Paphos (quatrième entrée).
Les poètes les plus renommés (Théocrite, Anacréon, Ovide, Tibulle, Dante et Pétrarque) posent sur son autel leurs ouvrages et leurs couronnes de laurier (cinquième entrée).
Les plus célèbres héros de la terre (Hercule, Jason, Achille et Alexandre) avec les héroïnes (Omphale, Médée, Briséis et Roxane), dont ils sont épris, font connaître que l’amour est la plus noble de toutes les passions. Pour marquer enfin que la puissance de Vénus passe jusqu’aux enfers, Orphée, par son assistance, y descend, sollicite Pluton et Proserpine de lui rendre Eurydice. Elle lui est accordée, et pour son manque de considération, aussitôt ravie par les Ombres (dernière entrée).

Pascal Collasse (1649-1709), héritier de Jean-Baptiste Lully

Le compositeur Pascal Collasse (ou Colasse), dont la famille s’installe à Paris vers 1651, se fait baptiser à Reims en 1649, et meurt à Versailles en 1709. Après sa formation à l’église Saint Paul et au collège de Navarre, il devient l’élève de Lully en 1675, puis son secrétaire – chargé notamment de réaliser les parties de remplissage (les parties musicales intermédiaires) des œuvres du surintendant – et le batteur de mesure de l’Académie royale de musique en 1677. Il obtient ensuite les fonctions de sous-maître à la Chapelle royale en 1683 puis de compositeur de la musique de la Chambre en 1685.

Lully et Collasse semblent entretenir une relation particulièrement privilégiée, au point que le premier couche le second sur son testament d’après Bertrand Porot, signe d’une grande estime.

On doit notamment au Rémois d’avoir achevé l’ultime opéra du Florentin, Achille et Polixene, créé en 1687 ; mais aussi la première tempête musicale de dimension symphonique, dans Thétis et Pélée en 1689, ou l’un des prototypes du nouveau genre de l’opéra-ballet, le Ballet des saisons, en 1795. En 1696, il succède à Michel Lambert comme maître de musique de la chambre et maître des pages, et compose cette même année la Naissance de Vénus.

La Naissance de Vénus, une nouvelle redécouverte de Christophe Rousset et des Talens Lyriques

La Naissance de Vénus est une tragédie lyrique en un prologue et cinq actes créée à l’Académie royale de musique, le 1er mai 1696, sur un livret de l’abbé Jean Pic (actif entre 1690 et 1710), dont l’édition ne mentionne malheureusement pas les premiers interprètes. Cet opéra aux allures de pastorale et au dénouement heureux présente une Vénus tendre et plaintive, dont la naissance et la beauté provoquent désirs, jalousies et vengeances dans l’Olympe.

Collasse rend hommage à l’œuvre éponyme de son maître dans cette tragédie et mêle à sa propre musique plusieurs emprunts à des œuvres de Lully, dont l’ouverture et le chœur « Quelle gloire pour la mer » du Ballet royal de la naissance de Vénus, ou la grande Louchie finale, extraite du Ballet de la raillerie, malgré l’accusation de plagiat portée contre lui par les descendants du Florentin. Ainsi peut-on lire dans la préface de l’édition réduite de Ballard, en 1696 :

« L’auteur a été obligé de mettre ce mémoire, pour faire voir qu’il n’y a que treize morceaux de symphonie de Mr de Lully, dont l’on a voulu qu’il se soit servi, pour l’embellissement de cet ouvrage, mais comme il ne lui a pas été permis de les faire imprimer, il s’est contenté seulement de marquer les premières mesures de chaque air. »

Christophe Rousset et les Talens Lyriques, qui ont fait réaliser l’édition musicale moderne de l’œuvre par le copiste Nicolas Sceaux, en font réentendre pour la première fois une reprise abrégée en 2021.

La Naissance de Vénus Frontispice du livret de l’abbé Jean Pic
Argument

Prologue
Le Temps, accompagné des douze Mois de l’année, annonce le sujet de l’opéra pour complaire au roi : la naissance de Vénus. Les Grâces chantent le monarque, car, s’il est un héros guerrier, il sait aussi ramener la paix et l’amour. La Jeunesse se joint à elles pour le célébrer (divertissement).

 

Acte I
Neptune et Nérée sont tous deux épris d’Amphitrite. Nérée reproche à Amphitrite son infidélité et lui prédit que Neptune va bientôt la trahir pour une déesse sortie des flots. Le dieu de la mer rassure Amphitrite tandis que Mercure annonce Vénus. La déesse arrive dans une conque tirée par des dauphins avec l’Amour et la Jeunesse. Neptune, tombé sous son charme, convie les divinités de la mer à une fête en son honneur (divertissement).

 

Acte II
Neptune s’avoue amoureux de Vénus et renonce à Amphitrite. Il demande son aide à Nérée pour contrecarrer les visées de Jupiter sur Vénus. Neptune déclare ensuite sa flamme à Vénus qu’elle lui assure partager. Vulcain, venu célébrer la déesse, en tombe lui aussi amoureux, mais cette dernière le repousse. Mercure descend pour annoncer que Jupiter veut former une brillante cour auprès de Vénus (divertissement).

 

Acte III
Mercure demande à Neptune de renoncer à son amour sur ordre de Jupiter. Le dieu de la mer jure de se venger, alors que Vénus lui conseille de ne pas braver la colère du roi des dieux. Neptune lui propose toutefois le mariage qu’elle accepte. Vulcain, jaloux des succès de Neptune, en appelle à Junon. Celle-ci promet de le soutenir, et ordonne que Vénus épouse un dieu qu’elle déteste. Alors que Vénus s’effraie de la réaction de Jupiter, l’Amour célèbre son pouvoir par une fête des quatre Nations (divertissement).

 

Acte lV
Borée et les Vents se lamentent d’être prisonniers et enchaînés dans leur caverne. Neptune demande l’aide de leur dieu, Éole, pour soulever une tempête contre Jupiter. Éole délivre les Vents qui expriment leur courroux par des danses (divertissement).

 

Acte V
Amphitrite se plaint de l’indifférence de Neptune. Elle repousse Nérée après une scène de reproches mutuels. Neptune et Vénus s’apprêtent au mariage, mais le temple de l’Hymen se ferme, tandis que Junon paraît et s’oppose à leur union. Une tempête se lève alors, provoquée par Nérée et Neptune. Vulcain appelle Jupiter à l’aide : il lance la foudre et enflamme l’air. Vénus supplie alors Neptune de faire cesser ce chaos et lui déclare renoncer à son amour pour le bien des mortels. Sur ordre de Jupiter, elle devra prendre Vulcain comme mari, tandis que Neptune épousera Amphitrite et Nérée, Doris. Les suites de Vulcain, Neptune et Vénus ainsi que les Peuples de Cythère se réjouissent de ce dénouement et forment des danses comiques (divertissement).

 

Argument emprunté à Bertrand Porot, « Naissance de Vénus (La) », dans le Dictionnaire de l’Opéra de Paris sous l’Ancien Régime (Sylvie Bouissou, Pascal Denécheau et France Marchal-Ninosque dir., Classiques Garnier, 2019, p. 877-878).

Partitions, livret et orchestration

Partition

Ballet de Lully

  • Source ancienne de référence : Partition manuscrite (1689), copiée par André Danican Philidor « l’Ainé » : Paris, Bibliothèque nationale de France.
    • Disponible sur Gallica en cliquant ici
  • Édition moderne utilisée : Édition critique de Catherine Massip, Olms-Weidmann (série I, volume 3 de l’édition monumentale de l’œuvre de Lully), 2020.

Opéra de Collasse

  • Source ancienne – Partition manuscrite (1705) : copiée par André Danican Philidor « l’Ainé » : Paris, Bibliothèque nationale de France
    • Disponible sur Gallica en cliquant ici.
  • Source ancienne – Partition réduite (1695) : éditée par Christophe Ballard, Paris, Bibliothèque nationale de France.
    • Disponible sur Gallica en cliquant ici.
  • Édition moderne utilisée : Les Talens Lyriques utilisent une nouvelle édition partielle (avec des coupures), réalisée pour l’occasion par Nicolas Sceaux. La partition et les parties séparées seront mises à disposition et téléchargeables gratuitement en cliquant ici.

 

Livrets

  • Isaac de Benserade, Ballet royal De la naissance de Venus. Dansé par sa Majesté, le 26 de janvier 1665, A Paris, par Robert Ballard, seul imprimeur du Roy pour la Musique, 1665
    • Disponible sur Gallica en cliquant ici.
  • Abbé Jean Pic, La Naissance de Venus, tragédie représentée par l’Académie Royale de Musique. L’An 1696. Les Paroles sont de M. PIcque. La Musique de M. Collasse, extrait du recueil général des opéras, Ballard, 1703,
    • disponible sur la plateforme Philidor du Centre de musique baroque de Versailles en cliquant ici.
Pour aller plus loin
  • Jérôme de La Gorce, Jean-Baptiste Lully, Paris, Fayard, 2002
  • Bertrand Porot, « Collasse, Pascal », dans Sylvie Bouissou, Pascal Denécheau et France Marchal-Ninosque (dir.), Dictionnaire de l’Opéra de Paris sous l’Ancien Régime, Paris, Classiques Garnier, 2019, vol. 1, p. 854-856.
  • Bertrand Porot, « Naissance de Vénus (La) », dans Ibid., vol. 3, p. 876-880.
  • Philippe Hourcade, Mascarades et ballets au Grand Siècle : 1643-1715, Paris, Desjonquères, 2002.