Nicola Porpora (1686-1768)

Ifigenia in Aulide

Nicola Porpora (1686-1768)

Opera seria en trois actes composé par Nicola Porpora sur un livret de Paolo Rolli, créé à Londres en 1735.

En italien avec sous-titres allemand et anglais.

 

Nouvelle production Bayreuth Baroque Opera Festival

Les Talens Lyriques sont Ensemble en résidence du Bayreuth Baroque Opera Festival 2024.

Avec le généreux soutien d’Aline Foriel-Destezet et du Centre national de la musique.

 

Mise en scène : Max Emanuel CenČić
Scénographie et Costumes : Giorgina Germanou
Lumières : Romain de Lagarde
Assistanat à la mise en scène : Constantina Psoma

DISTRIBUTION

Jasmin Delfs : Ifigenia, Diana
Max Emanuel CenČić Agamennone
Maayan Licht : Achille
Mary-Ellen Nes : Clitennestra
Nicolò Balducci : Ulisse
Marios Sarantidis : Calcante

Les Talens Lyriques
Christophe Rousset, direction & clavecin

« L’œuvre de Porpora m’a toujours intéressé. Dès la genèse des Talens Lyriques, les compositions napolitaines constituaient un axe majeur de nos programmes, bien qu’il s’agissait d’une musique qui était tout à fait ignorée. Lorsque nous avons réalisé la bande son du film Farinelli, nous avions ainsi proposé un air de Porpora : “Alto Giove”. Ce dernier est devenu l’un de nos best-seller, que l’on retrouve désormais sous toutes ses formes – y compris karaoké – sur YouTube.
Le style de Porpora est un style galant, préclassique, introduisant un grand lyrisme, de sublimes lignes de chants avec une remarquable virtuosité dans les airs rapides.
Être invité à Bayreuth pour présenter Ifigenia in Aulide est une chance incroyable. Une telle histoire, qui introduit tout un panel d’émotions, n’est que la bienvenue dans un opéra. Face au grand drame du sacrifice commis pour satisfaire les Dieux, on observe le désespoir des parents, mais également le sens de l’honneur et du devoir incarné par leur fille Iphigénie.
La mise en scène de Max Emmanuel CenčiĆ proposant un visuel très flatteur, qui nous transporte vers la fin du XVIIIe siècle, saura satisfaire un grand nombre d’amateurs du baroque. »

– Christophe Rousset