Lully, Leclair, Montéclair, Scarlatti, Händel

Amour amor

Jean-Baptiste Lully (1632–1687)
Ballet royal des Amours déguisés, LWV 21 (1664) – extrait
Armide, LWV 71 (1686) – extrait

Jean-Marie Leclair (1697–1764)
Deuxième Récréation de musique, op. 8 (1737) – extraits

Michel Pignolet de Montéclair (1667–1737)
La Morte di Lucretia (1728) – cantate

Alessandro Scarlatti (1660–1725)
L’Arianna (ca 1700) – cantate

Georg Friedrich Händel (1685–1759)
Sonate n° 4, op. 5 en sol majeur, HWV 399 (1733) – extraits
Notte placida e cheta, HWV 142 (1708) – cantate

 

Soprano : Ambroisine Bré
Les Talens Lyriques
Clavecin et direction : Christophe Rousset 

Les Talens Lyriques livrent ici un florilège délicat de pièces intimes, où les instruments « concertent » tantôt seuls, tantôt avec la voix.

Ce programme explore différentes formes musicales de l’époque baroque – airs lyriques, cantate, sonate, suite – et propose un voyage entre l’Italie et la France. Le style déclamatoire qui cadre les airs est développé par Lully au moment de créer la tragédie lyrique. Différente de l’opéra, la cantate s’inscrit en revanche dans une esthétique de la musique de chambre à la recherche de nouvelles alchimies sonores entre voix et instruments. Entre Händel et Leclair, sont donnés à entendre deux aspects différents de la musique instrumentale : si les « recréations de musique » sont des suites conçues dans un esprit de musique de chambre et à destination de simples amateurs, qui évitent les difficultés techniques émaillant les sonates, on retrouve au contraire toute la virtuosité instrumentale dans la sonate pour deux violons de Händel.