
Opéra en version de concert.
DISTRIBUTION
Mélissa Petit, Venere
Alisa Kolosova, Ascanio
Alasdair Kent, Aceste
Rocío Pérez, Fauno
Anna El-Khashem, Silvia
Jeune Choeur de Paris (Paris)
Ensemble Vocal de Lausanne (Lausanne)
« Ascanio, ce n’est pas n’importe qui : c’est le fils d’Énée, lié à la fondation de Rome. Mais ici, il n’est pas un héros guerrier mais un amoureux transi. L’intrigue ? Pas la plus dramatique, mais la musique, elle, est absolument époustouflante, surtout quand on pense que Mozart n’avait que 15 ans quand il l’a composée. C’est un opéra de pure virtuosité, écrit pour mettre les chanteurs en valeur, avec des vocalises et des airs de bravoure.
Et justement, on a un cast étincelant : Rocío Pérez, Mélissa Petit, Anna El-Khashem, Alisa Kolosova et le ténor Alasdair Kent… Impossible de faire cet opéra sans des voix de premier plan.
Je suis ravi d’enfin diriger cette œuvre, que je regardais depuis longtemps avec envie. J’espère qu’on pourra l’enregistrer – notre Mitridate et La Betulia liberata ont marqué notre discographie, et Ascanio in Alba s’inscrit dans cette lignée. C’est une manière d’aborder Mozart autrement. Je ne graverai sans doute jamais un Don Giovanni ou un Requiem, ils sont trop enregistrés. En revanche, ses oeuvres de jeunesse, souvent jouées de façon trop mécanique, méritent des interprètes qui leur donnent du relief.
Quant à l’histoire… c’est un amour de convention, écrit pour célébrer un mariage princier. Est-ce que les princes s’aiment ? Avec un peu de chance… ! Mais l’essentiel, c’est l’union des patrimoines et des royaumes. »
– Christophe Rousset