Lamento

Concert commenté, précédé d’une Masterclass publique à 14h.
En partenariat avec l’École Normale de Musique de Paris / Salle Cortot.
Avec le soutien du Cercle des Mécènes des Talens Lyriques.
PROGRAMME
Claudio Monteverdi (1567-1643)
Lamento d’Arianna (1623)
Michel Lambert (ca 1610-1696)
Air de cour « Ombre de mon amant » (1689)
Air de cour « Par mes chants tristes et touchants » (1689)
Henry Purcell (1659-1695)
Dido and Æneas, Z. 626 (1689) « Peace and I are strangers grown »
The Blessed Virgin’s Expostulations, Z. 196 (1693)
Jean-Baptiste Lully (1632-1687)
Isis, LWV 54 (1677) « Terminez mes tourments »
Johann Jacob Froberger (1616-1667)
Suite XIX en do mineur
Tombeau fait à Paris sur la mort de Monsieur Blancheroche, GbWV 632
Louis Couperin (ca 1626-1661)
Suite en fa majeur
Tombeau de Monsieur Blancrocher
DISTRIBUTION
Ambroisine Bré, mezzo-soprano
Les Talens Lyriques
Christophe Rousset, direction & clavecin
« Le lamento est une forme relativement classique dans l’expression musicale de l’opéra. Ce qu’on aime montrer à l’opéra, c’est l’amour ; et lorsque l’amour se finit mal, c’est là qu’il y a des larmes, qu’on exprime sa souffrance, et que les moments musicaux deviennent de plus en plus expressifs. Cela commence avec Monteverdi, qui est le premier à écrire des opéras tout à fait passionnants et psychologiques. Cette tendance se répand ensuite en Europe, en particulier en France, mais aussi de l’autre côté de la Manche, en Angleterre, ce qui nous amène à retrouver des lamenti aussi bien chez Lambert, chez Lully que chez Purcell. Le lamento, cette déchirure intime, est le lieu où l’on raconte ses malheurs, ses grandes peines de cœur fragiles : c’est pourquoi l’on n’a pas besoin de plus qu’un continuo pour accompagner ce programme. »
– Christophe Rousset